Femmes et Guerre d’Algérie

Aucune rue ne portera ton nom : un film de Nadia Salem sur le rôle méconnu des femmes algériennes immigrées dans la lutte pour l’indépendance par Fabrice Riceputi - histoirecoloniale.net – 1^er mai 2024
On sait le rôle important joué par des femmes algériennes dans la guerre de libération algérienne. Elles firent partie des maquis de l’ALN ou furent agents de liaison ou encore poseuses de bombes. Selon les chiffres du ministère des Moudjahidine (anciens combattants), au début des années (…)

Claire Fredj sera au Maltais Rouge le 30 avril à 19h, invitée par le Forum France Algérie présidé par Farid Yaker, pour présenter son dernier ouvrage Femme médecin en Algérie, journal de Dorothée Chellier.
Dorothée Chellier née à Alger en 1860, première femme née en Algérie à être docteur en médecine, partagera sa pratique entre la France et l’Algérie.
Elle est chargée par le Gouverneur général de l’Algérie de missions (de 1895 à 1899) dans les régions éloignées (Aurès, M’zab, Kabylie). (…)

Par Philippe Marque. Le Républicain Lorrain. 16 mars 2024
Depuis la Lorraine, des immigrées algériennes ont participé à la lutte pour l’indépendance de leur pays. « Aucune rue ne portera ton nom » est un documentaire retraçant l’histoire de ces grandes oubliées. Et un hommage de Nadia Salem à sa mère Fifi. Il a été projeté gratuitement le 20 mars au cinéma Klub de Metz
Elles s’appellent Yamina, Houria, Nouara et Louisa. Ces quatre femmes font partie de la première génération (…)

Mediapart vient de consacrer une série en 5 épisodes à la grande écrivaine et cinéaste franco-algérienne Assia Djebar
Née en Algérie en 1936 et décédée à Paris en 2015, Assia Djebar est la figure féminine majeure des lettres algériennes. Première femme du Maghreb à entrer à l’École normale supérieure et à l’Académie française, elle n’a eu de cesse de raconter l’Algérie et ses soubresauts, avec sa plume ou sa caméra, à travers le regard et la vie des femmes. Elle dénonce une double (…)

Par Françoise Feugas Orient XXI, 31 juillet 2023
Les féministes musulmanes contestent depuis des années à la fois un discours islamique qui infériorise les femmes et une pensée occidentale qui les infantilise. On s’en tient le plus souvent à une rhétorique qui débouche pourtant de plus en plus sur des stratégies et des formes d’action concrètes méconnues, dont le dernier livre de Malika Hamidi brosse un tableau passionnant.
Avec un titre tel que La révolution des féminismes musulmans, le (…)

Pour cause de grève des trains, Malika Remaoun n’a pas pu rejoindre l’AG de 2023. Le relais devait être pris par une connexion vidéo, mais des problèmes matériels ne l’ont pas permis… Vous trouverez en pièce jointe le texte qu’elle avait préparé pour son intervention.
Malika avait résumé ainsi son intervention :
Titre : Briser le silence de l’histoire sur la participation des femmes à la guerre de libération nationale – Une modeste contribution de l’AFEPEC
Objet de mon intervention : (…)

Voici le texte de la conférence de Madame Ouanassa Siari-Tengour lors de l’AG d’Albi (2023), dont le thème était «  ?Les femmes et la guerre d’Algérie ? »
Je voudrais rappeler deux ou trois points par rapport à la question des femmes algériennes, plus précisément pendant la guerre de libération nationale. L’historiographie traditionnelle a consacré de nombreuses pages à la participation des femmes à la guerre d’indépendance de l’Algérie. Celle-ci a été en effet exemplaire et il est dommage (…)

« Revenir à Montluc » sera projeté le mercredi 3 mai à 18h00.
Basé à Lyon, L’Atelier de cinéma populaire, animée par Béatrice Dubell, travaille sur les mémoires de la guerre d’Algérie. « Revenir à Montluc » est l’histoire d’une femme engagée au FLN et qui, arrêtée, a été incarcérée en 1960 à la prison de Montluc, à Lyon. Un film documentaire de 70mn de Béatrice Dubell.
Agée d’à peine vingt ans, Claudie Duhamel s’engage dans un réseau de soutien au FLN, parti nationaliste en guerre (…)

Middele East Eye, édition française, Ghania Mouffok Mercredi 15 février 2023 (publication proposée par Danièle Champeaux)
Entre « l’exécutante » et « la simple dame », les uns et les autres, dans un beau consensus masculin, annulent en fait la présence féminine pour mener des guerres sans femmes et la priver de sa responsabilité, de son histoire et de sa trajectoire.
On aura beau donner son nom, « Amira Bouraoui », à une affaire politico-judiciaire, être opposante, devenir une « figure (…)

Le 3 novembre 2022. Je ne saurais dire aujourd’hui pourquoi m’est venue (en 2010…) l’idée de recueillir des témoignages de femmes à propos de la guerre d’Algérie. J’ai tenté de le faire en sollicitant 40 femmes de ma famille et de mes amies. 21 m’ont répondu, ne serait-ce que par quelques mots. Seuls deux de ces témoignages étaient suffisamment développés pour justifier leur publication ici.
M.-Jeanne D. (1940) – Courrier manuscrit (17 mars 2010).
Voilà ma contribution… Il y aurait (…)