Des nouvelles de la 4acg Poitou-Charentes

Nous sommes huit adhérents de la 4acg (Poitou Charentes) Nouvelle Aquitaine. Nous nous sommes retrouvés autour d’un couscous dans un restaurant marocain, pour rendre compte de l’AG d’Albi et de nos différentes interventions dans un lycée et deux collèges.

1 – Tout d’abord au collège Fontanes à Niort à l’initiative du professeur (Christian Cartron) cherchant depuis plusieurs années une association pour parler de la guerre d’Algérie (autrement) et témoigner devant une cinquantaine d’élèves de terminale de collège.
Après 10 minutes du film « ?Retour en Algérie ? » chacun de nous Albert M, Gilbert C et moi-même ont témoigné de notre vécu en Algérie, 15 mois pour les uns et 22 pour d’autres.
En deuxième partie : nous avons passé la bande annonce de « ?20 ans dans les Aurès ? ». Les élèves furent tés attentifs, mais peu de questions.
Retour du professeur : ce fut très riche et il renouvellera l’expérience l’an prochain.

2 – Lycée Paul Guérin de Niort pour la 3 ? fois, à l’initiative du professeur Gwenaël Fauvel, devant une cinquantaine d’élèves en terminale.
Le film d’Emmanuel Audrain fut passé en entier (un peu long). Quelques élèves sont venus discuter après le film avec nous. Peu de questions là aussi. Les témoignages que nous apportons sont bien perçus, une autre facette de la guerre d’Algérie et de la pacification. Ce dont beaucoup de ceux qui sont partis là-bas n’osent encore aujourd’hui parler. Et pourtant la parole libère.

3 – Collège Maurice Fombeure de Ménigoute (79) devant deux classes Gilbert, Albert et moi-même sommes intervenus. Sur les 1 ?350 ?000 appelés, aucun n’a le même témoignage, d’où la richesse des uns et des autres. Après nous être présentés, Albert pose une première question « ?qui a un papy, un oncle qui est parti en Algérie ?? », beaucoup de mains se levèrent. À la deuxième question : « ?combien en ont parlé ?? » peu de mains. La 4acg est peu connue. J’ai eu l’occasion de discuter avec le professeur (Franck Benoit), il est important que nous intervenions, pour donner une autre image de la pacification. Les deux heures ont été filmées en présence de la presse et du proviseur.

Élie Charrier