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A Marseille, deux journées d’échanges d’une rive à l’autre

vendredi 5 janvier 2018, par Gérard C. Webmestre , Michel Berthelemy

Du 12 au 14 janvier 2018, Culture, Cinéma, Littérature, Musique et Expo vont être au centre de rencontres multiples, d’échanges et d’émotions partagées entre ressortissants des deux rives de la Méditerranée. Quel autre lieu que Marseille pour une telle manifestation ?

Tout commencera le vendredi à 19h, avec la projection-débat (entrée libre) du film d’Emmanuel Audrain, Retour en Algérie, en présence du réalisateur et de Rémi Serres, l’un des fondateurs de la 4acg.

Le samedi, à partir de 16h, Brahim Hadj Slimane et Jacques Alessandra proposeront, en une conférence couplée, un aperçu des littératures maghrébines de langue française, sobrement intitulée « Etranges étrangers », qui sera suivi à 19h d’un spectacle de poésie musicale. Concocté par la Compagnie Gastine, « Paroles de Méditerranée » vous emmènera par la magie du chant, du oud et du piano sur les rivages méditerranéens, Syrie, Palestine, Algérie, Italie, Grèce... : instants de chaleur, de sensualité, de nostalgie, de douleur aussi, due à l’arrachement... Enfin, le groupe Tifin’Art Music d’Amine Soufari et Mohand Boughalem accompagnera Anya dans son univers aux couleurs très personnelles.

A la fin de la journée, apéritif offert par les organisateurs, suivi d’une restauration pour ceux qui le souhaitent.

Dimanche, à partir de 17h, le groupe Alcaz « Porté par les vents » , chantera l’errance et l’accueil de l’Autre, quel qu’il soit, d’où qu’il vienne, avec ses différences, ses malheurs et ses petits bonheurs. Une leçon d’humanité, de tolérance, de joie de vivre !

Pour clore ces moments un peu hors du temps, et à la fois tellement présents, Amina Karadja et ses musiciens nous régaleront d’un concert de musique arabo-andalouse dont elle a le secret. L’une des plus belles voix andalouses, des plus envoûtantes du patrimoine algérien. Elle sera accompagnée notamment par les artistes du Centre culturel algérien de Paris.

Et tout au long de ces deux jours, sera présentée l’exposition « Un appelé en Algérie se souvient », réalisée par Pierre Verbraeken, membre adhérent de la 4ACG.

Ces journées sont organisées par l’ANPNPA (Association Nationale des Pieds-noirs Progressistes et leurs Amis), en partenariat avec la 4ACG, Coup de Soleil, Touiza Solidarité, la Librairie Transit, les Amis de la Marseillaise et l’ARAC.

Ces Journées d’échanges se dérouleront à l’Agora des Galériens, 19 Cours d’Estienne d’Orves, 13001 Marseille. Contacts : 06 89 14 42 12 – 06 29 12 77 49 – 07 77 49 05 46.

http://www.anpnpa.org/?p=1304

Messages

  • Nous vous attendons pour une soirée cinéma et débat au Polygone étoilé, que nous pensons importante. L’entrée est libre.

    Lundi 15 janvier 2018 à partir de 18h30

    Pour conclure trois journées d’échanges consacrées à l’Algérie, Les Anciens Appelés en Algérie et leurs Amis contre la Guerre, Coup de Soleil, Touiza Solidarité, la Librairie Transit, les Amis de la Marseillaise et l’ARAC vous proposent une soirée ciné-débat au Polygone étoilé.

    18h30 / Alger, Mecque des révolutionnaires de Mohammed Ben Slama (55’)

    Le film retrace l’âge d’or que furent les deux premières décennies de la diplomatie de l’Algérie. Il se déroule principalement dans la capitale Alger, surnommée « Alger la Rouge », ou encore « Alger, La Mecque des Révolutionnaires » par Amílcar Cabral, fameux révolutionnaire guinéen, à qui l’on attribue la citation suivante : « Les chrétiens vont au Vatican, les musulmans à la Mecque et les révolutionnaires à Alger. »

    Premier débat : L’Algérie est-elle un pays de révolution ?

    Suivi d’un court métrage de Marc Mercier.

    20h30 / Exils intérieurs, exils extérieurs de Brahim Hadj Slimane (115’), un film fabriqué au Polygone étoilé.

    "Ce film revient sur la guerre civile des années 90, telle que je l’ai vécue, du moment que j’ai choisi de rester dans mon pays, au moment où des amis et/ou confrères (journalistes, artistes) étaient tués et que la plupart des autres prenaient le chemin de l’exil. Cent-dix journalistes et assimilés ont été tués. Une amnésie s’est établie sur cette tragédie qui n’a épargné aucune région du pays. Amnésie encouragée par une charte et une loi sur « la réconciliation nationale » qui interdit quasiment de parler de cette période. Durant cette décennie, la société algérienne a aussi été bouleversée par un violent changement de cap socio-économique qui a abouti à l’ultralibéralisme d’aujourd’hui. Sans d’ailleurs que l’emprise de l’islamisme ait reflué, bien au contraire. Dans ce film, j’ai choisi de prendre le témoignage de journalistes, artistes et intellectuels, choisis parmi ceux qui sont restés dans leur pays, et d’autres qui ont préféré prendre le chemin de l’exil. Ainsi, de fil en aiguille, j’ai dressé un tableau de moments, à la fois denses et dramatiques de l’histoire récente de l’Algérie."
    BHS

    Second débat : les révolutions arabes ont-elles commencé en Algérie, vingt ans avant les autres ? Comment ont-elles été étouffées ? Existe-t-il une « mystique révolutionnaire algérienne ? ».

    L’équipe Film flamme/Polygone étoilé

    Polygone étoilé
    1 rue Massabo
    13002 Marseille
    polygone.etoile wanadoo.fr
    09 67 50 58 23

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