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Le 24 mars à Paris, plusieurs associations et personnalités lancent un appel pour exiger la vérité sur l’assassinat de Maurice Audin
mardi 18 mars 2014, par
Le 11 juin 1957, Maurice Audin est arrêté à son domicile, à Alger, par les parachutistes du général Massu. Emprisonné et torturé, il n’est jamais réapparu. Un chef parachutiste dira à Josette, son épouse, que son mari s’est évadé. Malgré des demandes répétées auprès des autorités politiques et gouvernementales successives, aucune réponse crédible n’a été apportée à ce jour.
C’est la raison pour laquelle la Ligue des Droits de l’Homme, Mediapart et l’association des amis de l’Humanité lancent un appel solennel aux plus hauts responsables de l’Etat.
Cet appel - Nous demandons la vérité sur l’assassinat de Maurice Audin - sera présenté au cours d’une rencontre publique le 24 mars à Paris, par Gilles Manceron, historien et vice-Président de la LDH. La soirée débutera à 19h par la projection du film de François Demerliac, Maurice Audin, la disparition. Suivra la lecture du texte de Laurent Schwartz paru dans L’Express du 16 janvier 1958.
Une table ronde posera ensuite la question : Où en est l’enquête ? Que peut-on conclure aujourd’hui ?. Participeront au débat des historiens, Nathalie Funès, Sadek Hadjerès, Raphaëlle Branche, René Galissot, Sylvie Thénault et Malika Rahal, en présence de Hassan Remaoun, Alain Ruscio et Benjamin Stora.
Charles Silvestre, au nom des Amis de l’Humanité et de l’Appel des Douze, lira l’Appel pour la reconnaissance de ce crime d’Etat et des violations massives des droits de l’homme par l’armée française durant la guerre d’Algérie.
En clôture de la rencontre, sera lu un extrait du livre de Michèle Audin, Une vie brève, dédié à la mémoire de son père (Gallimard, décembre 2012).
Messages
1. Le 24 mars à Paris, plusieurs associations et personnalités lancent un appel pour exiger la vérité sur l’assassinat de Maurice Audin , 18 mars 2014, 20:43, par Pous Jacques
On paie jusqu’à aujourd’hui l’amnistie qui a permis à des personnes qui auraient dû être jugées comme Bigeard qui est devenu ministre ou Le Pen arrivé deuxième à une élection présidentielle de parader.
Même pour des personnes qui comme moi (réfractaire à la guerre d’Algérie, condamné par contumace) ont été amnistiées, il aurait été préférable d’être jugé. Un tribunal aurait-il osé ?
Jacques Pous