La marche du 6 août pour le désarmement nucléaire, au Ménez Hom, dans le Finistère

Le 6 août 2024, date anniversaire de l’explosion de la bombe sur Hiroshima et Nagazaki, les militants antinucléaires du Finistère, dont ceux de la 4ACG, se sont retrouvés sur le Ménez Hom, à proximité de la base de sous-marins nucléaires français.

Le Ménez Hom est à quelques encablures de la base atomique de l’Île Longue où sont entretenus à tour de rôle les 4 sous-marins nucléaires. C’est là que le Collectif finistérien pour l’interdiction des armes nucléaires (CIAN 29), dont fait partie la 4ACG, a commémoré le 6 août les bombardements atomiques qui ont rayé de la carte en 1945 les villes de Hiroshima et de Nagasaki.

Aujourd’hui, avec l’entrée de Poutine en Ukraine et ses menaces de recours à la bombe, le risque d’un conflit nucléaire généralisé n’a jamais été aussi élevé. Bafouant leur engagement à désarmer, les puissances nucléaires, signataires en 1992 du Traité de non-prolifération nucléaire, ne cessent d’accroître leur budget nucléaire (plus 13/% en 2023).

Pour arrêter cette folie nucléaire qui pourrait conduire à la fin de l’humanité, il est plus que temps que la France entraîne les autres puissances nucléaires à signer le Traité d’interdiction des armes nucléaires comme les 122 pays qui se sont déjà engagés en ce sens depuis 2017.

Jean Miossec