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Maurice Audin, la disparition. Un documentaire qui sert une cause exemplaire

vendredi 18 juin 2010, par Gérard C. Webmestre

18 juin 2010

Dans cette vidéo

Josette Audin souhaite clairement que soit fait un jour "un documentaire où l’on explique ce que c’est que l’affaire Audin".

Le documentaire de François Demerliac répond à ce vœu. Il reste à espérer que sa diffusion aidera les efforts de la famille de Maurice Audin, ainsi que ceux de l’association qui porte son nom, afin que l’État cesse de considérer ce crime comme un sujet tabou et accepte enfin de laisser la justice instruire l’affaire.

Car, comme le rappelle aussi Josette Audin dans la même vidéo un travail d’historien, aussi remarquable soit-il, " ne remplace pas une vérité officielle reconnue par l’État".

En outre il est possible que des responsables militaires n’apprécient pas que cette affaire non résolue entache de manière indélébile la réputation de l’armée alors que même le général Massu a fini par reconnaître et regretter ce douloureux épisode de la guerre d’Algérie. Mais demander à l’armée son aide pour que toute lumière soit faite présume que ceux qui ont couvert, sinon poussé à de tels excès, c’est à dire le pouvoir politique et les partis qui gouvernaient à cette époque, reconnaissent aussi leur responsabilité.

Pour l’instant "la grande muette" n’est pas incitée à lever le voile.

Ceux qui veulent en savoir plus sur le film de François Demerliac trouveront ici

audin-disparition.pdf

un document complet avec un résumé du film,un synopsis détaillé de la chronologie et des nombreux témoignages présents dans le film, dont le rapport de la prétendue évasion de Maurice Audin.

La liste des principaux témoins interrogés dans le film ( Josette Audin, Henri Alleg,... historiens, avocats etc..) figure aussi dans le document ainsi que des précisions sur les scènes qui ont été reconstituées.

Messages

  • j’ai passé 36mois en Algérie arrivé a Alger en aout 1956 pour Loverdo , moudjebeur,bogari ,Bogart ,et Ain dahlia au 137 me RI jusqu’en Aout 1957 , notre Bataillon fut déplacé a Maillot (grande Kabylie au pied du Djurjura ) jusqu’en février 1959 au 1/50e Régiment D’Artillerie a l’oued Brahim .
    Beaucoup de respect pour les victimes de cette époque, marqué profondément de ce passage en Algérie malgré mes vingt ans le gout amer m’a conforté dans l’amour pour ce peuple courageux vivant dans la misère ,d’être antimilitariste et de retourner deux fois en Algérie,de me refaire des ami(es) !!
    Sur votre cite je voulais tout simplement retrouver des témoignages ! merci amicalementa vous !!

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