Algérienne(s) Chroniques

Voici un témoignage assez exceptionnel paru fin 2021, donc 60 ans après l’indépendance de l’Algérie.

Après une expérience marquante en Afrique noire, Jacques André est appelé en Algérie, suit la formation des EOR et devenu sous-lieutenant, est envoyé dans le djebel. Son terrain d’action, c’est la région des Aurès et les missions qui lui sont confiées sont, à la tête d’une compagnie, le « crapahut », les ratissages, les embuscades, la protection pointilleuse du camp et la gestion d’un camp de regroupement proche qui compte 2000 personnes.
Il se coltine avec les tâches quotidiennes, fait la découverte de la dure réalité de la guerre mais ne perd jamais sa capacité à évaluer les situations. Progressivement, il questionne et remet en cause les gestes habituels de son entourage et de sa hiérarchie et réussit à imprimer son style dans les comportements de tous les jours. Il y gagne une reconnaissance de ses compagnons d’armes, y compris des harkis et de la population concentrée dans le camp, mais aussi le respect d’une partie de ses chefs.
Le terme de son cheminement est marqué par son adhésion de plus en plus manifeste à la cause de l’indépendance et peu de temps après sa démobilisation, il retourne en Algérie encore coloniale pour s’engager dans les Centres sociaux éducatifs créés par Germaine Tillon.

Je vous recommande la lecture de ce document au titre énigmatique :

Algérienne(s) Chroniques
Jacques André,
Éditions L’Harmattan (19,50€)

Date de publication : 15 avril 2020
Broché – format : 13,5 ?× ?21,5 cm
200 pages
ISBN : 978-2-343-19601-5
EAN13 : 9782343196015
EAN PDF : 9782140147401
(Imprimé en France)

https://www.editions-harmattan.fr/livre-algerienne_s_chroniques_jacques_andre-9782343196015-65664.html