Marche pacifique et clôture de la quinzaine anticoloniale

Environ un millier de personnes ont marché samedi 28 février dans Paris contre le racisme et la xénophobie, et pour l’égalité des droits.

L’islamophobie et l’antisémitisme, ces deux fléaux, minent la société française depuis longtemps déjà. Mais les attentats de janvier les ont propulsés à un niveau devenu alarmant : pas un jour sans qu’un ou plusieurs actes anti-musulmans ou antisémites ne fassent l’actualité.

Contrairement à l’an dernier, où la même manifestation avait attiré davantage de CRS que de manifestants proprement dits, les nombreuses délégations présentes ont pu défiler dans le calme, hors de la présence massive de la police. Depuis les sans-papiers jusqu’aux soutiens des sahraouis, tous ont pu manifester au coude à coude au milieu des chants et des musiques, dans une atmosphère pacifique et bon enfant.

Un regret cependant : nous n’étions qu’un millier, alors que le 11 janvier dernier, il y avait quatre millions de Charlie dans les rues !

Le lendemain dimanche, était organisée une journée de débats, conférences et projections sur la situation aux Antilles, en Nouvelle-Calédonie et autres régions du monde où règnent encore des administrations que l’on pourrait qualifier de néo-coloniales.
Cette journée marquait la fin de la quinzaine anticoloniale et antiraciste riche d’événements divers de très grande qualité, organisée par le collectif "Sortir du colonialisme", dont fait partie la 4acg.