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Les toutes dernières nouvelles de Tazla et Bejaïa...

jeudi 4 juin 2015, par Gérard Kihn

Gérard Kihn a assisté à l’assemblée générale de BEDE, le 24 mai à Minerve, dans l’Hérault. Il en fait ici une synthèse, concernant en particulier les actions menées par l’association en partenariat avec la 4ACG.

Tazla reste l’exemple type de la collaboration entre les deux associations, qui œuvrent ensemble au rapprochement entre les peuples algérien et français. Les liens tissés depuis des années perdurent grâce, simultanément, à l’action du responsable de Bede, qui a ouvert les portes, et au représentant de la 4acg qui, aujourd’hui, est devenu un ami de la communauté villageoise.

Pour le responsable de Bede, les actions précédemment soutenues à Tazla par la 4acg ont permis de faire revivre un village alors en voie de désertification. Depuis l’origine du projet, la population du village a doublé et la production de fruits et légumes a considérablement augmenté. Une pause a été nécessaire en 2012/2013, afin de faire le point avant de passer à l’étape suivante. Ce temps de réflexion a débouché sur la création, par les villageois, d’une nouvelle association, exclusivement ouverte aux habitants permanents du village.

La biodiversité au centre du projet

En 2014, a été décidée la réalisation d’un livret à destination des enfants, intitulé « Les Plantes qui nourrissent mon village », centré sur la biodiversité du terroir dans lequel ils vivent et grandissent. L’initiative a été prolongée en 2015, mais cette fois en direction des adultes, lesquels vont être ensuite formés à l’encadrement futur des enfants.
Parallèlement, un autre programme de formation est en cours, qui s’adresse aux futurs gestionnaires des Jardins de Tazla, dont les potagers vont être gérés selon les méthodes agro-écologiques.

Les figuiculteurs de Bejaïa

Grâce en partie au soutien de la 4acg, l’Association des Figuiculteurs de la Wilaya de Bejaïa (AFWB) a recruté une animatrice et a pu s’installer dans des locaux équipés de matériels informatique et audiovisuel. La création d’une coopérative a par ailleurs été rendue possible, entraînant un renforcement de la coopération avec l’Université de Bejaïa en vue d’étudier des procédés modernes de séchage et de stockage des figues.
Le même partenariat a permis la création d’activités économiques pour les femmes et les filles des petits figuiculteurs de la région. Un premier bilan fait état d’un nombre croissant d’adhésions, et d’un intérêt marqué des paysans alentour en quête d’informations.

Vers l’École du Palmier...

En plus du renforcement des actions engagées, est prévue une ouverture territoriale de l’AFWB, qui deviendrait une organisation à vocation régionale, étendant ainsi le champ d’action actuel.

Concernant les palmiers-dattiers, l’objectif actuel est de permettre la reconnaissance et la protection de la profession de phœniciculteur. Mais aussi de faciliter le travail par la conception d’un équipement de sécurité des grimpeurs. Exemple : le harnais, validé en septembre 2014, a été présenté lors de la foire à la datte de Kebili, en Tunisie, où il a rencontré un vif succès. Reste à former les utilisateurs et à développer sa commercialisation.

L’ensemble de ces projets s’articulera à brève échéance dans un projet en cours de maturation, provisoirement appelé « École du Palmier ».

Gérard Kihn

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