Bande de Gaza : malgré les bombardements et les agressions israéliennes, le Centre de la Paix résiste

Il y a un mois, le 30 octobre 2017, les bombardements israéliens sur la ville de Khan-Younis, au sud de la Bande de Gaza, ont tué neuf Palestiniens. Dix-huit autres ont été blessés

A ces actions meurtrières, s’ajoutent d’autres formes d’agression et d’humiliation : fermetures des passages, rationnement ou fermeture de l’électricité, interdiction aux malades d’aller se faire soigner à l’étranger. Trois ans après l’offensive israélienne de 2014, et cent ans après la Déclaration Balfour, rien ne change pour la population civile : le blocus demeure, les provocations et les incursions se multiplient. L’objectif des dirigeants israéliens semble être clair : provoquer le conflit entre les factions palestiniennes et par la même occasion freiner (ou empêcher) la réconciliation palestinienne. Avec le silence complice de la communauté internationale.

Pour autant, le Centre de la Paix dirigé par Ziad Medoukh ne se décourage pas. Avec des jeunes intervenants spécialement formés, il poursuit ses actions de soutien à la population Des séances de soutien psychologique sont organisées, telles celle du 12 novembre dernier en faveur des dizaines d’enfants de la ville de Jabalya, traumatisés par les raids israéliens, et celles du 25 novembre en direction d’une quarantaine d’enfants de la ville de Beit-Hanoun, menées par cinq jeunes du Centre, suite à la dernière offensive militaire israélienne.
Commencé en septembre 2014, le programme de soutien psychologique des enfants de la Bande de Gaza entre aujourd’hui dans sa troisième phase. Qui ne sera sans doute pas la dernière, hélas !

Ziad Medoukh (depuis Gaza)

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