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C’était au Cinémovid’art à Cholet,

La 4acg animait un débat autour du film "Hors-la-loi"

Les adhérents présents relatent leur soirée

samedi 9 octobre 2010, par Gérard C. Webmestre

C’était lors d’une soirée du "Cinémovid’art" à CHOLET ( Maine et Loire ), une projection du film « Hors-la-loi », le 23 septembre 2010. Par leur présence et leurs interventions dans le débat qui a suivi le film, des membres de la 4acg ont voulu témoigner de leur vécu, sensibiliser les jeunes générations aux dangers de la guerre et de la violence, et promouvoir une réconciliation entre les deux peuples. Ils nous racontent :

"A l’invitation de l’association "Cinémovid’art" de Cholet, rendez-vous est pris à 20h au cinéma Movida avec la Présidente et des membres du ciné-club.

Nous sommes quatre de la 4ACG : Bernard Pointecouteau, Gilles Champain, Louis Braud, Elie Charrier. Le représentant régional de l’Association France-Algérie, Ahmed Bachali, était également invité à cette soirée.

Après une rapide introduction et la présentation des invités par la présidente du "Cinémovid’art" et le directeur du complexe, la projection du film a lieu devant un public de 70 personnes.

A l’issue de la projection, Bernard introduit la discussion en présentant la 4ACG, son origine, ses valeurs, ses objectifs de mémoire, réconciliation, solidarité.

Ahmed Bachali présente l’Association France-Algérie, et nous fait part de son parcours personnel. Il souligne que cette page de l’histoire est encore douloureuse.

Peu d’interventions de la salle, si ce n’est, en lien avec le film, la question : « Saviez-vous ce qui se passait en France pendant le conflit en Algérie ? »

Notre réponse : « Absolument pas ! D’abord parce que nous étions encore des adolescents sans conscience politique, ensuite parce que ce qui se passait sur le sol français était maîtrisé dans le silence par le FLN et soigneusement occulté par le pouvoir en place ». Témoignage d’Elie, ayant travaillé à Paris de novembre 1957 jusqu’à sa mobilisation en novembre 1959, hébergé pendant plusieurs mois dans un foyer où résidait une grande majorité de travailleurs algériens : il n’a pas le moindre souvenir d’indices qui auraient pu faire penser à une intense activité du FLN en France, notamment la collecte de fonds.


Commentaires sur le film
 : un peu long, mais, outre les scènes spectaculaires et/ou violentes inhérentes à « l’effet cinéma », les différentes séquences, de 1928 à 1962, nous ont paru bien refléter le cheminement de la révolution algérienne, que ce soit en Algérie ou en France. Le début du film symbolise fortement l’injustice et la violence exercées à l’encontre du peuple algérien.

Gilles apporte ensuite son témoignage sur ses premiers jours vécus en Algérie : moment poignant qui se prolonge par le silence de la salle…

En bref, assez peu d’échanges avec le public dans la salle, davantage par la suite, quand les gens descendent rejoindre notre petit groupe. Ils privilégient le contact individuel, avec des questions plus ciblées sur les actions de la 4ACG. Unanimité pour féliciter et encourager l’Association à poursuivre et développer ses initiatives.

Nous remercions sincèrement la Présidente, les membres du "Cinémovid’art" et le Directeur du complexe Movida pour leur accueil."


Elie, Bernard, Gilles, Louis.

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